Sophia Mulhem, photographe

11 décembre 2025 | L'équipe

Sophia Mulhem, photographe

Après plusieurs années à travailler en tant que photographe indépendante, Sophia a rejoint TRIBVN Imaging en début d’année. Nous avons voulu en savoir plus sur son parcours et sa vision du métier.

Ton parcours en quelques mots ?

« J’ai préparé un CAP photographe au lycée Etienne-Jules Marey. Puis, de 2012 à 2105, j’ai fait le Campus des métiers et de l’entreprise, une formation qui se déroule en alternance ; j’ai obtenu mon CTM (Certificat Technique des Métiers) et BTM (Brevet Technique des Métiers) spécialisé dans la photo. Durant ces 3 années, j’ai travaillé à la RMN en tant qu’opératrice de contrôle numérique.

Après cela, je me suis mise à mon compte : j’ai développé mon activité de photographe. J’ai fait de la photo de mariage, d’entreprise, de sport…
J’ai également vendu des autoportraits en galeries d’art.

Et puis j’ai voulu intégrer une équipe et m’inscrire dans un projet à long terme. J’ai vu passer une annonce LinkedIn de TRIBVN Imaging qui cherchait un.e photographe et me voilà ! »

Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?

« Mon père est artiste peintre, alors j’ai toujours été au contact de personnes qui aiment l’art.
Il m’a offert mon premier appareil photo, un Nikon D300. »

Les archives les plus incroyables que tu aies eu à numériser ?

« Il y a deux projets qui me viennent tout de suite en tête : les photographies de guerre de Stanley Greene, des images vraiment marquantes. Et les plaques de verre d’une grande entreprise française, déjà parce que c’est un support intéressant, ça nous renvoie tellement loin dans l’histoire… mais aussi parce que les prises de vue étaient incroyables, se dire que le matériel était déplacé comme ça dans les montagnes, c’est fou. »

Le plus grand challenge que tu as pu relever chez TRIBVN Imaging ?

« Chaque projet est challengeant à sa manière mais je crois bien que ce sont les tirages de Stanley Greene qui m’ont donné le plus de fil à retordre car il y avait beaucoup de formats différents, il fallait faire attention au flare, aux reflets… Numériser, ce n’est pas simplement appuyer sur le déclencheur. »

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

« On travaille dans un univers visuel foisonnant qui invite à la découverte et à la curiosité : on parcourt une multitude d’histoires, parfois on s’imagine comment la photo a été prise, ou on s’intéresse à certaines personnalités. J’ai par exemple numériser des images de Brigitte Bardot pour le magazine Paris Match, ça m’a donné envie d’en savoir plus sur elle. Une fois rentrée chez moi, j’ai fait mes recherches. C’est un véritable enrichissement personnel. »

As-tu des projets persos autour de la photo ?

« En parallèle de mon poste chez TRIBVN Imaging, je poursuis mon activité d’auto-entrepreneuse, avec des reportages photo autour du sport, de la famille et des instants de vie… »